Cette année encore j'ai répété la traditionnelle visite au Salon du livre de Montréal. Histoire d'essayer d'avoir une vision holistique de l'édition cette année et de faire un peu de shopping karmique (il y a tellement de choses à voir qu'il faut espérer que le hasard fasse bien les choses et que l'on découvre ce qui nous intéresse vraiment ou ce que l'on est destiné à découvrir).
Contrairement à mon habitude je n'y suis pas allé vendredi (n'ayant pas reçu la passe pour la journée des professionnels) mais plutôt samedi. Je me suis dit que tant qu'à payer autant y aller une journée pour voir un maximum de monde. Maximum de monde il y avait. Un peu trop à mon goût (My kingdom for a two-handed sword!)
J'ai donc pu rencontrer Claude R. Blouin, un spécialiste du cinéma nippon que je croise annuellement au Festival des Films du Monde. Je l'ai manqué à sa séance de signature aux Presses de l'Université Laval (où il a publié un fort intéressant essai sur le cinéma japonais) mais j'ai tout de même réussi à l'attraper au kiosque des Éditions Mots en toile où il signait Les cueilleuses de bleuets, un recueil de nouvelles publié l'an dernier et inspiré de toiles de maîtres ou d'images.
J'ai aussi pu passé par le kiosque des Éditions Alire, pour le cinq à sept des revues, et saluer et faire la jasette à plusieurs de mes connaissances qui y sont publiés.
Il y a vraiment beaucoup de choses à voir au salon du livre. Trop. Nos sens sont saturés de toute part et c'en est vraiment accablant. Ça ne s'améliore pas d'année en année.
Contrairement à mon habitude de ne JAMAIS acheter au salon du livre, j'ai succombé à la tentation une fois, puis, étant sur la pente glissante du désir livresque, une autre et un autre. Ça ma coûté cher mais là j'ai de la lecture intéressante pour un bout. Il reste à trouver le temps de les lire et de les commenter. Voici donc mes heureux achats (après le saut de page):
Le cinéma japonais et la condition humaine
“Que garder du bushido dans la société nouvelle ? Comment honorer les doctrines équilibristes du shintoïsme à l’ère du capitalisme accéléré ? Que faire des conceptions étendues de la famille à l’heure où celle-ci doit se recentrer en noyau nucléaire ? La question de la transmission traverse tout le cinéma japonais.”“Nous aider à saisir le rythme poétique japonais, les enjeux politiques et révolutionnaires sous-jacents à ce cinéma surcodé, dont les clés sont moins l’affaire d’une élite bourgeoise que celle d’une culture radicalement transformée, c’est ce à quoi Claude Blouin s’est consacré.”
(Extrait de la préface de Mathieu Li-Goyette présentée sur le site de l'éditeur)
Cet essai m'apparait passionnant et j'ai bien hâte de le lire. En attendant, vous pouvez consulter un extrait des vingt premières pages sur le site de l'éditeur.
Le cinéma japonais et la condition humaine, par Claude R. Blouin. Québec, Presses de l'Université Laval, octobre 2015. 180 pg., $24.95 Can. ISBN: 978-2-7637-2694-6.
Kitaro
“Meet Kitaro. He’s just like any other boy, except for a few small differences: he only has one eye, his hair is an antenna that senses paranormal activity, his geta sandals are jet-powered, and he can blend into his surroundings like a chameleon. Oh, and he’s a three-hundred-and-fifty-year-old yokai (spirit monster). With all the offbeat humour of an Addams Family story, Kitaro is a lighthearted romp in which the bad guys always get what’s coming to them.”“Kitaro is bestselling manga-ka Shigeru Mizuki’s most famous creation. The Kitaro series was inspired by a kamishibai, or storycard theater, entitled Kitaro of the Graveyard. Mizuki began work on his interpretation of Kitaro in 1959. Originally the series was intended for boys, but once it was picked up by the influential Shonen magazine it quickly became a cultural landmark for young and old alike. Kitaro inspired half a dozen TV shows, plus numerous video games and films, and his cultural importance cannot be overstated. Presented to North American audiences for the first time in this lavish format, Mizuki’s photo-realist landscapes and cartoony characters blend the eerie with the comic.” (Text from the publisher's web site)
Despite his cartoony style, Shigeru Mizuki is one of the great master's of Japanese manga. This is a must-read classic that I've always wanted to have. It's just too bad that Drawn & Quarterly is too cheap to provide review copies (unlike other north american publishers I've been dealing with). And just after the book fair, I see that the book is on sale $10 off on their website. WTF!
Kitaro, by Shigeru Mizuki. Montreal, Drawn & Quarterly, july 2013. B&W paperback, 6.5 X 8.7, 432 pgs., $24.95 US/Can. ISBN: 9781770461109. There an 8-page extract available.
Showa 1944–1953: A History of Japan
“Showa 1944–1953: A History of Japan continues award-winning author Shigeru Mizuki’s autobiographical and historical account of the Showa period in Japan. This volume recounts the events of the final years of the Pacific War, and the consequences of the war's devastation for Mizuki and the Japanese populace at large.”“After the surprise attack at Pearl Harbor, Japan and the United States are officially at war. The two rival navies engage in a deadly game of feint and thrust, waging a series of microwars across the tiny Pacific islands. From Guadalcanal to Okinawa, Japan slowly loses ground. Finally, the United States unleashes the deathblow with a new and terrible weapon—the atomic bomb. The fallout from the bombs is beyond imagining.”
“On another front, Showa 1944–1953 traces Mizuki’s own life story across history’s sweeping changes during this period, charting the impact of the war’s end on his life choices. After losing his arm during the brutal fighting, Mizuki struggles to decide where to go: whether to remain on the island as an honored friend of the local Tolai people or return to the rubble of Japan and take up his dream of becoming a cartoonist. Showa 1944–1953 is a searing condemnation of the personal toll of war from one of Japan’s most famous cartoonists.” (Text from the publisher's web site)
I've previously commented the first volume of this manga (I borrowed it at the library). I'll probably also borrow volume 2 in order to comment on it and then I'll read and comment this volume 3 of the series. This period of Japanese history was interesting me more so I've decided to purchase that particular volume (I'll probably also purchase the volume 4, if I can). I've also commented on his graphical biography of Hitler. His work is superb (despite the cartoony style) and is an essential part of manga's history and as such it is an absolute must-read. I can't wait! (Darn! This one is also discounted on the web site! Damn you, D&Q!).
Showa 1944–1953: A History of Japan, by Shigeru Mizuki. Montreal, Drawn & Quarterly, november 2014. B&W paperback, 6.5 X 8.8, 536 pgs., $24.95 US/Can. ISBN: 9781770461628. An 11-page extract is available.
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