C'est pour moi (en tant que blogeur-lecteur, ex-éditeur et aide-bibliothécaire) un événement incontournable alors, comme toutes les années, profitant de la Journée des Professionnels, je suis allé l'explorer dans tout les sens (quadrillant tant dans le sens du cardo que dans celui du decumanus; j'ai marché en tout et pour tout 9.6 km !). J'ai assisté à un panel sur le processus d'acquisition en bibliothèque, visité des expositions, salué mes ami(e)s des Éditions Alire, fait quelques découvertes intéressantes (en SFFQ et en Manga), et croisé par hasard de nombreux auteurs — j'ai reconnu entre autres Ariane Gélinas, Dany Laferrière, Bryan Perro, Norbert Spehner, et Kim Thúy. J'ai aussi entendu dire qu'on y verrait quelques gros canons de la littérature (Emmanuel Carrère, Harlan Coben, Ken Follett, Katherine Pancol, Louise Penny, Kathy Reichs, Michel Tremblay, Louise Tremblay-D'Essiambre, etc.) ou de la BD (dont Delaf et Dubuc (Les Nombrils) et Haché (co-auteur de Lucky Luke)). Je partagerai donc avec vous mes impressions et découvertes… juste après le saut de page:
Mon premier arrêt a été pour le panel “Le processus d'achat des bibliothèques: nouveaux modèles d'affaires, nouvelles façons de travailler,” animé par Louise Guillemette-Labory, directrice associée des Bibliothèques de Montréal. Dans un premier temps, les chercheurs Frédéric Brisson (UdeS) et Stéphane Labbé (UQTR) nous ont présenté en primeur les résultats de leur enquête (à être publié dans les prochains mois) Le processus d'acquisition de livres des bibliothèques publiques au Québec. Ensuite, Manon Trépanier (libraire à la Librairie Alire), Micheline Perreault (bibliothécaire de Longueuil à la retraite), et Martin Dubois (bibliothécaire en chef du service des bibliothèques de Longueuil) nous ont présenté l'exemple concret des bibliothèques de Longueuil.
C'était assez intéressant mais étrangement je n'y ai rien entendu de radicalement nouveau. Où sont donc ces nouveaux modèles d'affaires? La principale (res)source des bibliothèques dans le processus d'achat de livres est bien sûr les libraires: certains titres populaires sont envoyés d'office, d'autres sont choisi en salles de montre par les bibliothécaires responsables de l'acquisition et certains sont aussi parfois acheté ponctuellement (achats locaux). Les autres outils qui contribuent aux choix de titres peuvent être les suggestions des usagers, les publications spécialisés (Les Libraires et leur revue, Lurelu), les palmarès et prix littéraires (des grands libraires, des journaux ou autres média (radio, TV)) ou encore les services documentaires spécialisés (Mémento, SDM). La sélection des titres est faite selon des critères tel que leur provenance (auteurs locaux ou étrangers), le potentiel d'emprunt, la notoriété/popularité de l'auteur, la qualité (palmarès, prix), le format (grand format ou format poche, richesse graphique de la couverture, couverture arrière détaillée, couverture rigide, etc.) et la façon dont un titre complètera ou améliorera la diversité de la collection. Le processus d'achat des livres électroniques est encore peu développé et, pour l'instant, mimique celui des livres papiers. Ce qui a été apparemment un aspect innovateur à Longueuil c'est comment ils ont dû harmoniser la gestion des bibliothèques et rationaliser le processus d'achat, en étroite collaboration avec leur libraire attitrée, afin de s'adapter à la structure des villes fusionnées et à la division par arrondissements.Bon, il se fait tard alors j'ajouterai un autre jour mes “découvertes” du côté de la SFFQ (au Druide, au Six-Brumes et, bien sûr, au Éditions Alire) ainsi que mon impression générale du salon…
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