Mercredi dernier (11/17) je suis allé faire un petit tour au Salon du Livre de Montreal. Je n'ai parlé à personne que je connaissais. Au kiosque d'Alire, il y avait bien Louise et Jean mais ils étaient occupé à discuter avec quelqu'un. Lors d'un second passage j'y ai aussi vu Jean-Jacques, également prit dans une conversation. Je n'ai vu ni Pascale, qui devait probablement arriver plus tard dans la semaine, ni Francine, qui n'avait de séances de signatures que le samedi. Chez Prologue (?), j'ai aussi entrevue Michèle Laframboise qui signait des livres et parlait à un des directeurs de Médiapaul. C'est tout. J'ai aussi croisé quelques célébrités sans importance (pour moi).
J'ai fait un tour rapide comme j'ai toujours eu l'habitude de le faire, quadrillant le salon dans tout ses sens (cardo et decumanus, respectivement les axes nord-sud et est-ouest des cités romaines). Heureusement, le premier jour à l'heure du souper, il y a moins de monde et on peut se déplacer plus aisément. Il ne m'a donc fallut qu'une heure et demi, alors qu'auparavant je restais deux ou trois heures. Il y a tellement de livres maintenant que ça ne vaut plus vraiment la peine de regarder systématiquement chaque kiosque avec attention. Les découvertes se font par chance, au hasard d'où se pose le regard. C'est ce que j'appelle du lèche-vitrine karmique. Mais je n'ai pas vu grand chose d'excitant.
Le 33e Salon du Livre de Montreal avait pour thème le “livre ouvert sur le XXIe siècle.” Pour plus de détails sur le salon vous pouvez voir mes récentes revues de presse (du 11/14 et 11/24) ou la couverture qu'en a fait Cyberpresse. Malheureusement, comme je travaille le vendredi je n'ai pas pu allé à la Journée des Professionnels comme par les années passées; il y avait quelques atelier et table ronde auxquels j'aurais aimé assisté (mais de toute façon je n'y aurais probablement pas appris grand chose de nouveau...).
Le salon est un événement strictement francophone mais j'ai tout de même eu l'heureuse surprise d'y voir un petit kiosque pour la librairie (et éditeur) Drawn & Quarterly. J'ai admiré leur beaux livres et j'en ai profité pour me plaindre à une stagière du marketing qu'on avait pas répondu à mes demandes de copies de presse! (je lui ai laissé ma carte mais, bien sûr, personne ne m'a contacté).
Au kiosque de la librairie Planète BD (Hachette) j'ai découvert avec surprise que Glénat avait une collection intitulée Glénat Québec. Faut croire que je ne suis plus beaucoup au courant des nouveautés (trop d'éditeur! trop de titres!)...
La Presse et Le Devoir avaient des kiosques offrant des rabais pour leur abonnement. Celui pour Le Devoir était deux fois plus cher! La Presse était à $1.99 par semaine: j'ai hésité un moment mais c'est encore trop cher pour un quotidien qui n'offre même pas une pleine page de “funnies”. Je suis surpris qu'il n'offrait pas de rabais juste pour leur édition numérique.
La Bibliothèque et Archives Nationale avait, comme tout les ans, un kiosque. Je suis par ailleurs encore décu que le Réseau des Bibliothèques de Montréal n'en ai pas. C'est pourtant le lieu idéal pour faire de la promotion. On sait bien, un kiosque c'est dispendieux et la ville préfère faire des économies de bout de chandelles...
Finalement, avec une thématique comme “livre ouvert sur le XXIe siècle” il fallait s'attendre à un kiosque dédié au livre numérique. Il y avait des vendeurs de Sony qui faisaient la promotion des plus récents modèles de Reader, ainsi que des représentants de l'Association Nationale des Éditeurs de livres et de De Marque, la firme qui a développé avec l'ANEL une plateforme de distribution pour les livres numériques québécois et canadiens-français. Lancée en août 2009, l'Entrepôt numérique offre maintenant 3,504 publications de 66 éditeurs afin d'en faciliter la promotion et la commercialisation par la vente en ligne (8601 publications vendues à ce jour) et le “feuilletage” d'extraits (392,458). Le contenu de l'Entrepôt peut être visualisé par le grand public grâce à un site “vitrine” (dont j'ai découvert l'existence au salon). Des représentants de deux des librairies en ligne offrant le contenu de l'Entrepôt, jelis.ca et livresquebecois.com, étaient également présent. J'y ai ramassé deux dépliants fort intéressants et instructifs: «Diffuser vos livres dans l’univers numérique» (PDF, 839 Ko), qui explique la plateforme aux éditeurs et libraires, et «À la découverte du livre numérique» (PDF, 3,5 Mo), un cahier spécial de l’École branchée. J'ai discuté avec une représentante de l'ANEL, mais je ne crois pas qu'ils soient le moindrement intéressé à tenir des publications en anglais (pourtant le “livre québécois”, ça inclus théoriquement des éditeurs québécois anglophones, non? Too bad, je vais donc continuer à faire affaire avec les américains!).
Somme toute, ce fut une visite brève mais agréable. C'est toujours intéressant de pouvoir jeter un oeil sur les nouveautés et d'avoir l'opportunité de découvrir de nouveaux trésors.
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