Le site du groupe Du 109 au 429 nous offre un autre commentaire sur l'affaire Frotey, cette fois un peu plus cinglant et... anonyme. Je n'aime guère les commentaires anonymes, mais faut avouer que dans les circonstances c'est compréhensible.
2 comments:
Anonymous
said...
Merci pour le lien vers mon commentaire sur le site de “Du 109 au 429.”
Mais comme le commentaire a été enlevé du site (apparement ils ne gardent pas d'historique de leur page) j'aimerais le répéter ici (si vous permettez):
“Après avoir lu votre “nouvelle du jour” intitulée “Délit d'opinion” portant sur cet aide-bibliothécaire qui a été suspendu pour avoir publié un article d'opinion dans La Presse, je ne peux que m'exclamer “Elle est belle notre liberté d'expression!”
On a beau devoir se soumettre au “code d'éthique” de la ville (j'ai reçu livraison du pamphlet mais je ne me souviens pas d'avoir signé quoique ce soit disant que j'en acceptais le contenu), ce que l'on dit et fait en dehors de nos heures de travail ne regarde personne d'autre que nous-même. La base légale de cette suspension m'apparaît plutôt douteuse. Il en serait autrement si l'aide-bibliothécaire en question avait exprimé son opinion durant ses heures de travail mais en dehors de celles-ci une opinion personnelle ne représente nullement de la diffamation. Et la Charte des Droits protège encore la liberté d'expression à ce que je sâche!
Je suis sûr qu'en d'autre lieux un employeur serait fier qu'un de ses employés porte son travail tellement à coeur qu'il n'hésiterait pas à exprimer publiquement ses inquiétudes quant à son milieu de travail. Refuser la critique c'est s'opposer au progrès, c'est faire preuve d'une stupidité obtuse, c'est se condamner à la mort de l'intellect. Une fois de plus cela prouve que ça ne pense pas fort à la ville de Montréal…
Par ailleurs, il est tout à fait ironique de voir la liberté d'expression bafouée au sein d'une bibliothèque publique… Mais ce genre de situation contribue hélas au malaise oppressant qui affecte les employés des bibliothèques de la ville de Montréal.
-un aide-bibliothécaire anonyme (pour des raisons évidentes)”
Il ne faut toutefois pas oublier que M. Frotey s'est exprimé en tant qu'aide-bibliothécaire. L'employeur aurait donc peut-être été dans son droit de le pénaliser. Il en aurait été tout autrement si M. Frotey s'était exprimé en tant qu'usager des bibliothèques.
Je conviens toutefois que toute cette histoire a quelques relents duplessistes...
2 comments:
Merci pour le lien vers mon commentaire sur le site de “Du 109 au 429.”
Mais comme le commentaire a été enlevé du site (apparement ils ne gardent pas d'historique de leur page) j'aimerais le répéter ici (si vous permettez):
“Après avoir lu votre “nouvelle du jour” intitulée “Délit d'opinion” portant sur cet aide-bibliothécaire qui a été suspendu pour avoir publié un article d'opinion dans La Presse, je ne peux que m'exclamer “Elle est belle notre liberté d'expression!”
On a beau devoir se soumettre au “code d'éthique” de la ville (j'ai reçu livraison du pamphlet mais je ne me souviens pas d'avoir signé quoique ce soit disant que j'en acceptais le contenu), ce que l'on dit et fait en dehors de nos heures de travail ne regarde personne d'autre que nous-même. La base légale de cette suspension m'apparaît plutôt douteuse. Il en serait autrement si l'aide-bibliothécaire en question avait exprimé son opinion durant ses heures de travail mais en dehors de celles-ci une opinion personnelle ne représente nullement de la diffamation. Et la Charte des Droits protège encore la liberté d'expression à ce que je sâche!
Je suis sûr qu'en d'autre lieux un employeur serait fier qu'un de ses employés porte son travail tellement à coeur qu'il n'hésiterait pas à exprimer publiquement ses inquiétudes quant à son milieu de travail. Refuser la critique c'est s'opposer au progrès, c'est faire preuve d'une stupidité obtuse, c'est se condamner à la mort de l'intellect. Une fois de plus cela prouve que ça ne pense pas fort à la ville de Montréal…
Par ailleurs, il est tout à fait ironique de voir la liberté d'expression bafouée au sein d'une bibliothèque publique… Mais ce genre de situation contribue hélas au malaise oppressant qui affecte les employés des bibliothèques de la ville de Montréal.
-un aide-bibliothécaire anonyme (pour des raisons évidentes)”
Pas de problème, ça me fait plaisir.
Il ne faut toutefois pas oublier que M. Frotey s'est exprimé en tant qu'aide-bibliothécaire. L'employeur aurait donc peut-être été dans son droit de le pénaliser. Il en aurait été tout autrement si M. Frotey s'était exprimé en tant qu'usager des bibliothèques.
Je conviens toutefois que toute cette histoire a quelques relents duplessistes...
Post a Comment