Wednesday, January 27, 2010

Développements dans l'affaire Frotey

Le site du “109 au 429” nous fait part de développements dans l'affaire Frotey (voir billet “Les Bibliothèques en Déclin?”): la suspension de Mr. Frotey a été réduite de trois à un jour. C'est un résultat très décevant (et qui comporte des conditions) puisque selon moi il n'aurait dû faire l'objet d'aucune sanction, mais (compte tenu des résultats auxquels notre bon syndicat nous a récemment habitué) c'est encore beau que la durée de la suspension n'ait pas été augmenté!

Dans la même ligne d'idée, l'équipe du Colvert a récemment émit un nouveau bulletin (“Le Canardo Pressé”: Année 5, Numéro 1: Le Naufrage), daté du 15 janvier 2110 (sic), où ils déploraient le fait que les lettres d'ententes particulières avec certains arrondissements ont causé la fin—cette fois définitive—de la banque réseau en la rendant totalement ingérable.

Cette situation est loin d'être drôle. J'ai moi-même été témoin, bien malgré moi, du désordre et de la confusion que cette aberration provoque. J'ai été engagé à l'automne 2008 par l'arrondissement “A”, qui ne m'a pas donné de bloc d'heures avant l'été 2009, mais heureusement (grâce à la banque réseau) j'ai rapidement obtenu un bloc dans une bibliothèque de l'arrondissement “B” dès janvier 2009. Cet automne, comme je n'avait qu'un bloc dans l'arrondissement “C” (et plus aucun dans le “A”, considéré comme mon port d'attache) M. Roussel—qui gérait alors la banque réseau—proposa de changer mon port d'attache pour “C”. Vous me suivez? Après discussions entre les responsables des bibliothèques de “C” et “B”, il fut conclu que, comme mon premier bloc avait été attribué par “B,” mon port d'attache devrait donc y être. Tel fut fait et cela me permis de reprendre un bloc à “B”. Malheureusement, un employé de “B” (qui avait perdu son bloc à cause de mon retour) contesta l'attribution de mon port d'attache et de mon bloc dans “B.” Les différentes lettres d'ententes rendant la situation nébuleuse, plus personne ne savait vraiment ce qui en était, ce qui était la bonne procédure, ni même où était le haut et le bas. Après moult discussions, enquêtes et inquisitions (et beaucoup de stress de ma part), il fut décidé que le bon choix était en effet le “B”... Ne riez pas trop car cela pourrait bien vous arrivez aussi. C'est ce genre de situation, rendu bien compliqué par les lettres d'ententes, qui a sans doute convaincu M. Roussel de l'impossibilité de son travail à la banque réseau.

Toutefois cela a d'autres répercussion encore plus troublantes. Dorénavant les employés sont engagé uniquement par arrondissment ce qui rend la mobilité d'emploi à l'intérieure de la ville difficile sinon impossible. Le fonctionnement de ces nouvelles banques d'arrondissement n'est pas encore très clair. Y aura-t-il des listes d'éligibilité à l'emploi d'établie et, si oui, selon quels critères: l'ancienneté-ville? l'ancienneté-arrondissement? le nombre d'heures accumulées? Les nouveaux employés des bibliothèques, s'ils ne veulent pas être enfermé dans un seul arrondissement et s'ils veulent augmenter leur chances de faire un maximum d'heures, devront donc appliquer dans chaque arrondissement et soumettre leur disponibilité à chacune des banques d'arrondissement. Malheureusement, à ce jour, il n'existe aucune liste des responsables de ces banques d'arrondissement. Les nouveaux employés doivent donc se fier au bouche à oreille et obtenir l'information où contacter ces responsables de leur collègues plus anciens. Lorsqu'une telle liste sera établi, elle devra également être aisément disponible à tous (ici il est bon de rappeller que, dans certaines bibliothèques, l'intranet est rendu difficile sinon impossible à consulter par les employés qui n'ont pas de poste informatique désigné—la liste devra donc être ailleurs).

Il est impératif que la ville, le syndicat et les arrondissements se mettent à table pour s'assurer que l'imbroglio que cause ces lettres d'ententes soit clarifié au plus tôt. Car, pour l'instant, c'est franchement invivable. Et nous n'avons que le syndicat à blamer pour cette situation...

Finalement, le 19 janvier dernier, l'équipe du Colvert nous faisait parvenir un autre bulletin (“Le Canard Boiteux”: Année 3, #1: L'intelligence arrive) qui se moquait, par l'entremise d'une bande-dessinée, du projet d'automatisation à la bibliothèque Côte-des-Neiges qui devrait inclure une “chute intelligente.” J'ai moi-même porté attention sur cette bande-dessinée (dans le billet “This week in the press (2009-12-15)”) de la série Unshelved (voir aussi le billet “Unshelved”). Pour bien rigoler, il faut également lire les bandes subséquentes (particulièrement celles du 2009/10/20 et 2009/10/21).

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