Pour ceux que ça intéresse, les cols blancs se sont réunis en assemblée générale mardi soir pour évaluer et entériner
les recommandations de la médiatrice concernant la négociation de leur convention collective et de leur régime de retraite avec la Ville de Montréal.
L’entente proposée n’était pas très bonne mais c’était probablement la meilleur qu’ils pouvaient obtenir. L’alternative aurait été une grève générale qui aurait possiblement durée des mois pour finalement aboutir par se faire imposer les conditions de travail par la ville (conséquence du pacte fiscal entre le gouvernement du Québec et les municipalités).
Malgré de nombreuses pertes (principalement une réduction des congés mobiles de 39 à 21 heures (-46.2%), le coût plus élevé des cotisations de retraite et d’assurance salaire de longue durée, des désavantages pour les fonctions supérieures, etc.) cette entente préserve néanmoins de très nombreux acquis. L’employeur visait à couper 12% de la masse salariale des cols blancs et n’a réussi en fin de compte qu’à la réduire de 6%(ce qui était probablement son objectif de toute façon — en fin négociateur Coderre demandait sans doute le double de ce qu’il désirait obtenir).
Après une longue (et houleuse) assemblée de près de quatre heures (où l’exécutif a présenté la proposition d’entente et où les membres ont posé de nombreuses et longues questions — pas toujours pertinentes),
les cols blancs présent à l’assemblée ont voté à 81.4% en faveur de la proposition de la conciliatrice (2146 pour, 472 contre et 17 bulletins rejetés [total de 2635 votes], ce qui représente en fait que 53.7% des ±4000 cols blancs qui étaient présent au début de l’assemblée générale et seulement 26.8% des huit mille membres du syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal).
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