“Tous les ingrédients de la potion magique Astérix sont au rendez-vous : l’Histoire de Rome et des Gaulois est revue et corrigée à coups de gags et de jeux de mots en pagaille ! Par Toutatis !”
“Jules César a eu beau tenter d'exercer sa censure, rien n'y a fait ! Le Papyrus de César est un succès public et critique. Tous les colporteurs de nouvelles sont unanimes, et font part de leur enthousiasme à longueur d'Acta Diurna, dans des critiques élogieuses. « Coup de tonnerre dans le monde des lettres », « Déjà un classique ! », les unes se succèdent pour souligner la qualité d'un album dont on parlera encore dans 2 000 ans !“
(Texte du site de l'éditeur; voir aussi la couverture arrière)
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Lire (et/ou re-lire) des Astérix est une sorte de tradition de noël dans ma famille alors j'étais très heureux de finalement mettre la main sur le dernier-né (et trente-sixième album) de la série. Je dois cependant admettre que depuis que les auteurs d'origines ont cessé d'y travailler (l'un décédé et l'autre retraité) la lecture des Astérix est un plaisir sans joie. L'humour et les jeux de mots incroyables de Goscinny me manquent beaucoup.
Jules César vient de terminer l'écriture de son fameux Commentaires sur la guerre des Gaules mais son éditeur et publiciste lui suggère de couper le chapitre traitant de son échec à conquérir toute la Gaule à cause d'un simple village d'irréductibles Gaulois. Il accepte mais, pour préserver sa réputation, demande à Promoplus d'en éliminer toute copies, sinon il lui en pâtira. Malheureusement, Bigdatha, l'un des scribes numides, s'échappe avec une copie qu'il remet au colporteur de nouvelles et correspondant à Rome du “Matin de Lutèce”, Doublepolémix. Celui-ci se rend au village des irréductibles Gaulois pour leur remettre le papyrus. Sachant que César tentera de récupérer son manuscrit par tout les moyens, Panoramix propose de se rendre dans la forêt des Carnutes pour que le druide Archéoptérix, qui est le gardien secret des connaissances gauloise, le grave dans sa mémoire et que la tradition orale le transmettre de génération en génération. Après maintes péripéties, César récupère le papyrus mais le mal est fait.
Le Papyrus de César est bien sûr un album bien écrit et le dessin est très fidèle au style original. Comme toujours cela vaut la peine de le lire. Toutefois, ce je le mentionnais plus haut, ce n'est pas l'Astérix d'antan.
On y fait toute sorte d'allusions aux technologies de l'information moderne, au piratage des données (et sans doute à Edouard Snowdon) mais je n'ai vraiment rigolé qu'à la lecture d'un seul gag (voir ci-contre). Mais, bon, c'est quand même un peu amusant. J'ai un peu souris à un ou deux autres endroits. Donc, un bon album mais sans plus.
Asterix: Le Papyrus de César , écrit par Jean-Yves Ferri et dessiné par Didier Conrad. Vanves, Éditions Albert René, octobre 2015. 48 pages, 1.3 x 22.2 x 29.2 cm, 9,95 € / $14.95 Cnd, ISBN 978-2864972716. Lectorat: pour tous!
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