
“Affranchis de la question de leur qualité littéraire, ils ont à mes yeux une valeur inestimable, puisqu’ils sont pour moi le souvenir de la paix dans cœur… Simplement, je serais heureux si les sentiments qui m’habitaient alors et me faisaient vivre résonnaient, avec le moins de décalage possible, dans le cœur du lecteur.“
“Ce livre propose un choix de 135 haïkus, illustrés de peintures et calligraphies de l’auteur, précédés d’une préface par l’éditeur de ses Œuvres complètes au Japon.”
(Texte du site de l'éditeur; voir aussi la couverture arrière)
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Natsume Sōseki (夏目 漱石) deviendra l'un des auteur emblématique du Japon moderne. Après avoir étudié la littérature anglaise à l'Université de Tokyo, il part enseigner à Matsuyama (1895), puis à Kumamoto (1896), avant de passer trois ans d'études en Angleterre (1900-03) et de finalement succèder à Lafcadio Hearn à la chaire de littérature anglaise de l'université de Tokyo. Toutefois, il quitte ce poste en 1907 pour se consacrer à l'écriture. On lui connait plus d'une vingtaine d'ouvrages dont principalement Je suis un chat (吾輩は猫である / Wagahai wa neko de aru, 1905), Botchan (坊っちゃん, 1906), Sanshirô (三四郎, 1909), Et puis (それから / Sorekara, 1909), La porte (門 / Mon, 1910), et Choses dont je me souviens (思い出す事など / Omoidasukoto nado, 1910-11). Son importance dans la littérature japonaise est soulignée par le fait que son portrait apparait sur le billet de 1 000 yens.

Somme toute c'est une très bonne lecture de chevet et pas nécessairement que pour les amateurs de culture nippone ou de poésie.
Haikus, par Sōseki (traduits par Elisabeth Suetsugu). Arles, Éditions Philippe Picquier, janvier 2002. 144 pages, 14.5 x 23.0 x 1.0 cm, 8,00 € / $32.95 Cnd, ISBN 2-8097-0125-8. Lectorat: pour tous!
Pour plus d'information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:





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