Friday, November 18, 2016

Salon du livre 2016


Mercredi, après le travail, j'ai profité de l'offre d'une entrée gratuite aux détenteurs de cartes des Bibliothèques de Montréal et de la BANQ pour faire ma visite annuelle au Salon du Livre de Montréal.

En passant chez mes amis d'Alire j'ai remarqué, entre autres, le dernier Patrick Sénécal, L'Autre reflet, l'impressionnant Détectionnaire de Norbert Spehner (qui était d'ailleurs l'un des invités d'honneur du salon), et noté la parution prochaine de L'Année de la science-fiction et du fantastique québécois 1996 (enfin)! Étrangement j'ai remarqué qu'il y avait au salon cette année beaucoup de livres de cuisine végane (un signe des temps, sans doute) et j'ai aperçu ce qui semble être la réédition (pas si récente que ça) du manga de UFO Robot Goldorak. Toutefois, je n'ai rien remarqué de frappant dans les nouveautés et je n'ai pas trouvé le manga de Marie-Antoinette que je cherchais (une nouveauté qui date quand même de septembre! — ça m'a tout de même aidé à mieux résister à la tentation d'acheter quoi que ce soit!).

Je ne comprends vraiment pas pourquoi les éditeurs et distributeurs poussent au salon seulement leur gros titres et meilleurs vendeurs alors que le salon devrait être le lieu pour faire connaître et promouvoir les nouveautés et les titres moins connus!

Autre étonnement: je constate l'absence de kiosques pour les bibliothèques de Montréal et pour la BANQ. Pourtant, par les années passées, ils avaient au moins des kiosques statiques (juste des affiches et des dépliants) ou même partageaient ensemble un kiosque (comme l'an passé). Mais, cette année, rien du tout! Pourtant si les biblios ont besoin d'une chose c'est bien de promotion. Ils pourraient faire la démontration des nouveaux postes d'auto-prêt, ou du catalogue Nelligan Découverte, parler des nouvelles biblios, de celles avec des projets de rénovations, des services en ligne, du prêt numérique, du tout nouveau service de prêt d'instruments de musique, offrir des abonnements (pour augmenter le taux d'abonnés par habitant qui est plus bas au Québec que dans le reste du pays), etc, etc.

Bien sûr, avoir un kiosque au salon et du monde sur le plancher ça coûte de l'argent et la ville (ou le gouvernement) semble penser que la culture c'est pas important. Et pourquoi investir et promouvoir si au bout du compte ça rapporte rien? Les bénéfices rapportés par les bibliothèques, c'est bien connu, ça ne se voit pas alors ça ne compte pas vraiment. C'est tellement Trump! On est vraiment entré dans une nouvelle ère. Argh! Quelle horreur… Saint-Lovecraft venez à notre secours!

Donc, cette année, un salon plutôt décevant. Heureusement que je ne manque pas de livres à lire!

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