“Dans ces circonstances, les révélations de Raffaele Riario, qui vient d’annoncer que Naples avait trahi ses alliés pour se tourner vers la curie, font l’effet d’un coup de tonnerre. D’autant que c’est l’ennemi juré des Borgia, Giuliano della Rovere, qui est à l’origine de ce revirement ! Alors que le rideau se lève sur 1492, année qui va marquer l’histoire, les ambitions de chacun sont sur le point de faire basculer l’ordre du monde…”
“Fuyumi Soryo lève le voile sur le destin hors du commun de l'énigmatique Cesare Borgia dans un manga d'une richesse historique rare, tout simplement passionnant.”
[ Texte de la couverture arrière ]
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ATTENTION: Peut contenir des traces de “spoilers”! Les personnes allergiques à toutes discussions d'une intrigue avant d'en avoir eux-même prit connaissance sont vivement conseillé de prendre les précautions nécessaires pour leur sécurité et devraient éviter de lire plus loin.
Le neuvième volume (série en cours) de Cesare: Il creatore che ha distrutto (チェーザレ 破壊の創造者 / Chēzare - hakai no sōzō-sha / lit. “César [Borgia]: le créateur qui détruit”) a été prépublié en feuilleton dans le mensuel de Kōdansha Morning avant d'être compilé en tankōbon (volume) en avril 2012. La version française est parue en mai 2014 chez Ki-oon. Pour plus de détails sur cette série, vous référez à mon commentaire sur le premier volume. La série se poursuit et un onzième volume est paru au Japon en janvier 2015 (voir page web officielle).
Miguel profite qu'il accompagne Cesare à Florence pour rendre visite au grand-père de Angelo, le tailleur de pierre Giorgio. Pendant ce temps, Cesare discute avec Lorenzo de Médicis des implications découlant de la nouvelle que Naples s'allierait avec Rome, isolant Milan qui se tournerait inévitablement vers la France. À son retour, Miguel trouve Cesare en train de rédiger un report de la situation pour son père. Au Vatican, durant un consistoire, on annonce l'alliance de Rome avec Naples. En échange du support du roi Ferrante à une nouvelle croisade contre l'Empire Ottoman pour reconquérir Constantinople, Rome accorderait à son fils Alfonso le droit de lui succéder sur le trône. Rodrigo Borgia s'empresse d'obtenir le soutien du cardinal Piccolomini, le négociateur de la guerre d'Ascou mis de côté par la Pape au profit de Della Rovere. [ci-contre: p. 87]
À l'annonce de la nouvelle, Caterina Sforza écrit à Lorenzo pour lui réaffirmer son soutiens. Pendant ce temps, à Milan, Ludovico Sforza ordonne à Leonardo de cesser la construction d'un énorme monument équestre car le bronze sera nécessaire pour faire des armes en cas de guerre. Leonardo imagine le concept du char d'assault. Avant de quitter Florence, Cesare visite Orsinio, le mari d'Adriana (la maitresse de son père), pour le convaincre de se faire soigner au lieu de se rendre à Jérusalem. Il assiste aussi à un sermon de Savonarole qui le rend penseur. Cesare prends congé de Lorenzo [ci-contre: p. 145] et accepte d'escorter ses fils Giulio et Giuliano à Pise pour qu'ils assistent à la cérémonie de fin d'études de Giovani. Peu après leur départ, Lorenzo s'effondre.
Angelo accueil Cesare à son retour à Pise. Il a retrouvé la santé et progressé dans l'apprentissage de l'espagnol. Cesare lui propose d'accompagner Giovani à Rome pour le conseiller. Angelo hésite car il ne se sent pas à la hauteur de la tâche. Alors qu'il se rends dans un église pour prier pour la santé de son grand-père et l'âme de sa défunte mère, Angelo retrouve un ancien compagnon de l'académie de Florence: Michel-Ange, qui est devenu le disciple du peintre Ghirlandaio. Ils discutent d'art, comment la main de l'artisan peut donner vie à la pierre. [ci-bas]
Angelo croise par hasard le gamin de Kinzica à qui il avait donné un morceau de pain lors de son expédition avec Cesare sur l'autre rive du fleuve Arno. Il lui viens en aide à nouveau en lui offrant de travailler à la manufacture. Cesare et Angelo discute de son aventure au lupanar. Cesare raconte l'histoire de la victoire de Scipion sur Hannibal démontrant “qu'on a toujours quelques chose à apprendre (…) mais pour ça il faut avoir l'esprit ouvert… ne pas hésiter à contourner le problème!” Angelo admire l'esprit de Cesare. Il décide alors d'accepter d'accompagner Giovani à Rome.
Rodrigo et Raffaele Riario discutent de l'urgence de faire de Giovani un cardinal et de l'envoyer à Rome afin de conforter l'autorité des Médicis en Toscane — si le Pape vit assez longtemps pour leur permettre de mener à bien leur projet. Rodrigo veut que Cesare participe au jury qui questionnera Giovani lors son examen oral.
Ce neuvième volume est égale aux précédents. L'histoire est toujours très intéressante et la qualité du dessin ne cesse de s'améliorer. Un excellent manga qui mérite très certainement d'être lu! Je ne peu guère en dire plus au risque de radoter. Voyez donc mes commentaires précédents pour plus de détails.
Cesare: Il creatore che ha distrutto, vol. 9 (Nove), par Fuyumi Soryo (supervision: Motoaki Hara; traduction: Sébastien Ludmann). Paris, Éditions Ki-oon, mai 2014. 13 x 18 x 2.2 cm, 236 pg., 7,90 € / $14.95 Can. ISBN: 978-2-35592-673-0. Lecture dans le sens japonais (de droite à gauche) et recommandé pour jeunes adultes (14+).
Pour plus d'information vous pouvez consulter les sites suivants:
CESARE © 2009 Fuyumi Soryo / Kodansha Ltd. All rights reserved. Édition française © 2014 Ki-oon.
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