Ma mère, Laure Gauthier, est décédé paisiblement dans son sommeil dimanche le 5 mars 2017 d’un cancer sauvage des poumons. Elle avait quatre-vingt-sept ans et a eu une belle vie, bien remplie, qui mérite bien d’être célébrée et commémorée. Je lui suis reconnaissant pour toutes les merveilles qu’elle m’a transmises.
Elle est née en octobre 1929 à Maskinongé de Lucien Gauthier (1905-1944), tailleur, et de Lucia Ricard (1907-1991), qui doit reprendre son métier d’institutrice après le décès de son époux afin de pouvoir s’occuper (avec l’aide des parents) de sa famille de neuf enfants. Laure, qui est la deuxième enfant, épouse Claude Eugène Pelletier en octobre 1953 à l’église Notre-Dame des Sept-Allégresses de Trois-Rivières et ils ont quatre enfants qu’elle doit élever pratiquement seule car Claude, qui est preneur de son pour l’Office National du Film, est souvent parti en tournage. Ils s’établissent d’abord à Hull, puis aux Iles-Laval en février 1956.
En septembre 1970, alors que les enfants commencent à être un peu plus autonomes, elle entreprend des études en bibliotechnique, qu’elle complète en 1977 par des cours en archivistique (et paléographie). Cela lui donne les outils nécessaires pour appuyer Claude dans sa passion pour l’histoire et la généalogie. Elle devient membre de l’Association des Archivistes du Québec et s’implique, avec Claude, auprès de la Société d’Histoire de L’Ile-Jésus (contribuant, entre autre, à l'inventaire des archives de paroisses de l'Île Jésus et à la sauvegarde de la Maison André-Benjamin Papineau), puis de la Société de Généalogie (ils sont parmi les premiers à devenir des maître-généalogistes agréés au Québec) et, finalement, de l’Association des Familles Pelletier. En plus d’avoir collaborer avec son époux à l’élaboration d’une série de recueils généalogiques des Familles Pelletier (du Perche [2 vols], de Beauce, du Poitou) et d’un bulletin spécial de la Société d’Histoire de l’Île Jésus pour son 25e anniversaire, elle a écrit deux ouvrages: une biographie d’André-Benjamin Papineau (Cahier d’Histoire de l’Île Jésus #2, 1985) et une histoire de famille intitulée Le tour du Québec en 70 ans (qui demeure inédite).
Même si Claude était à la retraite de l’ONF depuis 1983, ce n’est vraiment qu’en 2004 qu’ils prennent du repos en diminuant leur engagement auprès de diverses associations et en vendant la maison des Iles-Laval pour s’établir plutôt dans une maison de retraite. Ils feront plusieurs voyages pour des colloques et ralliements généalogiques ainsi que des croisières dans le sud. Comme Claude est atteint de la maladie d’Alzheimer, Laure doit beaucoup s’occuper de lui, jusqu’à son décès en octobre 2015. Malheureusement, elle ne peut guère profiter de cette nouvelle liberté, car un peu avant Noël 2016 elle découvre qu’elle est atteinte d’un cancer du poumon. En janvier, il est devenu évident que c’est une forme très agressive de cancer et que les métastases se sont propagées au foie et aux os. En février, elle a commencé à avoir de la difficulté à respirer et le cancer des os est très douloureux. L'oxygène et de forts anti-douleurs l'aident pendant un certain temps, mais elle perd l'appétit et de la force très rapidement. À la fin, elle dort beaucoup. Elle est morte paisiblement dans son sommeil, chez elle. L’effort d’une respiration laborieuse fut probablement un peu trop pour son cœur. Ou peut-être qu'elle était juste prête à se laisser aller. Je suis heureux que sa souffrance ait pris fin. Puisse-t-elle reposer en paix.
Laure Gauthier était l’épouse de Feu Claude E. Pelletier (1928-2015), la mère de Feu Johanne (1954-1983), de Luce, de Francine et de Claude J., la belle-mère de Miyako Matsuda, la grand-mère adoptive de Sébastien Chartrand (Sonya Godbout-Gaucher). Elle laisse également dans le deuil sa sœur Micheline (Jean Morissette), ses frères Jacques et Marcellin (Marie José Hamelin), plusieurs belles-sœurs et beaux-frères.
La famille recevra les condoléances, en présence des cendres, le vendredi 17 mars de 15 h 30 à 20 h à la résidence funéraire Laval (salle Opale) de la Coopérative Funéraire du Grand Montréal (2000 rue Cunard, Laval, Qc). Un buffet sera servi vers 17 h et sera suivi à 20h d’un hommage en sa mémoire et d’une cérémonie de la parole. L'inhumation des cendres se fera ultérieurement en privé.
Les détails sur les funérailles sont disponibles sur le site de la coopérative funéraire et dans les pages d’avis de décès du Journal de Montréal du 11 et 15 mars.
Au lieu d'envoyer des fleurs, si vous désirez faire un geste en sa mémoire, nous vous suggérons de faire un don à la Société Canadienne du Cancer.
Si vous désirez écrire des messages de sympathie ou d'hommage, vous pouvez le faire sur la page Facebook de Laure.
Un diaporama commémoratif est aussi disponible (sur mon blog et sur Vimeo).
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