“Peu de temps après, Khâny apparaît dans son vaisseau spatial et explique à Yoko que l'engin l'a prise pour elle, à cause de l'alignement de leurs ondes de pensée. Elle lui révèle une info étonnante : chargée de veiller sur les Vinéens qui dorment en léthargie sous la terre et d'assurer leur retour sur Vinéa, Khâny a découvert parmi eux une adolescente à qui on a insufflé des connaissances très particulières, à savoir un programme de "purification" capable d'éliminer microbes et bactéries de la surface de la Terre pour permettre aux Vinéens de s'y installer sans danger. Ce programme, sinistre héritage de l'infâme Karpan, aurait donc le pouvoir d'éliminer toute vie terrestre ! Plus grave encore : l'adolescente a réussi à fuir son caisson pour se réfugier sur Mars où un accélérateur-lanceur pointé sur la Terre pourrait réaliser, à titre posthume, l'horrible dessein de Karpan.”
“Pour aider son amie vinéenne, Yoko va prendre tous les risques et se lancer dans cette aventure sans se douter que Khâny lui cache un autre secret…”
[Texte du site de l'éditeur; voir aussi la couverture arrière]
ATTENTION: Peut contenir des traces de “divulgâcheurs”! Les personnes allergiques à toutes discussions d'une intrigue avant d'en avoir eux-même prit connaissance sont vivement conseillé de prendre les précautions nécessaires pour leur sécurité et devraient éviter de lire plus loin.
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Dans ma jeunesse, mon imaginaire a surtout été nourri par les personnages de bandes-dessinées que je retrouvais dans le journal Tintin et dans le magazine Pilote auxquels ma famille était abonné. J'aimais particulièrement, pour Tintin, Alix, Corto Maltese, Cubitus, Dan Cooper, Luc Orient, Martin Milan, Olivier Rameau, Ric Hochet, Taka Takata, Tintin (évidemment), et Michel Vaillant. Dans le cas de Pilote, je lisais surtout les aventures de Achille Talon, Astérix, Bob Morane, Iznogoud, Lone Sloane (Druillet!), Philémon, Lucky Luke, le Vagabond des Limbes, mais mes favorits étaient sans aucun doute Le Génie des alpages, Valérian ainsi que toutes les histoires de Enki Bilal. Plus tard, j'ai aussi été un grand adepte de Métal Hurlant (où s'exprimait le talent inouï de nombreux artistes comme Druillet, Moebius, Caza, Bilal).
Toutefois, il y un des grands magazines de BD que je n'ai jamais vraiment lu: Spirou — je ne sais trop pourquoi; probablement parce que, par le temps que je le découvre, je trouvais le genre d'histoires qu'il publiait un peu trop enfantin pour moi. Cela ne m'a pas empêché de lire en albums plusieurs de ses séries (comme ceux des Schtroumpfs) dont ma favorite est sans conteste Yoko Tsuno. Elle a su satisfaire ma soif de science-fiction et a sans doute été mon premier contact avec la beauté de l'orient.
La tranquilité de Yoko, qui se repose en Écosse entouré de ses souvenirs de voyages (quelques compagnons de fortune et plusieurs “créatures” étranges), est troublée par l'apparition hostile d'un vaisseau Vinéen. Sitôt le vaisseau détruit, Yoko reçoit la visite de Khâny, son amie Vinéenne, dont la mission est de veiller sur les envahisseurs Vinéens qui dorment en léthargie sous la terre et d'assurer leur retour éventuel sur leur planète d'origine. Parmi eux dormait une adolescente conditionnée à l'extrême pour contrôler un programme visant à détruire les microbes et bactéries de la Terre pour permettre aux Vinéens d'y vivre sans dangers… et ainsi éliminer toute vie sur Terre! Celle-ci s'est cependant échappé vers une base sur Mars, où elle peut activer un canon géant qui tirerait des projectiles destructeurs vers la Terre. Yoko et Khâny doivent donc se rendre sur Mars pour l'en empêcher.
Après quelques retournement tarabiscotés, Yoko découvre que Khâny a menti: la véritable mission est de sauver l'adolescente, nommée Tévy, qui est en fait une hybride biocompatible humaine et Vinéenne. Évidemment, Yoko réussi à échapper aux griffes de Gorka (le fidèle second de l'infâme et belliqueux Karpan), à détruire l'arme mortelle et même à sauver Tévy, qui s'ajoute ainsi à sa collection de réfugiés-souvenirs. [baillement]
Comme toujours Leloup nous offre, avec Le secret de Khâny, de très beau dessins, très détaillés, avec des concepts technologiques qui semblent relativement crédibles. Toutefois l'histoire est un peu trop compliquée (on se perd un peu dans tout les mensonges de Khâny! C'est pas toujours très clair). Le rythme du récit est un peu lent au début et la fin est un peu précipitée (comme si l'auteur se sentait un peu à l'étroit dans son format de 48 pages). Si cela me fait plaisir de revoir ce charmant personnage après plusieurs années d'absence, je trouve tout de même que c'est un album un peu décevant. Il me semble qu'ils étaient plus excitant à lire que ça avant (mais c'est peu être juste moi qui vieillit)… C'est néanmoins une lecture incontournable pour tout les fans invétérés de la charmante électronicienne nippone.
Yoko Tsuno 27: Le secret de Khâny, scénario et dessin: Roger Leloup (mise en couleur par Studio Léonardo). Paris: Dupuis, juillet 2015. 48 pgs, 21.8 x 0.8 x 30 cm, 10.60 € / $17.95 Can, ISBN: 978-2-8001-6339-0. Recommandé pour public jeune (7+). Un extrait peut être consulté sur le site de l'éditeur.
Pour plus d'information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:
Le secret de Khâny © Dupuis, 2015.
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